Ecrire fait du bien, écrire fait du mal.

Gros soulagement ! Quand j’ai écrit le tout début de La semaine interdite, je me suis senti épuisée et franchement pas en très bon état ! Comme si l’encre qui m’avait servi à écrire était mon énergie. Une remarque stupide puisque 1) c’est impossible et 2) j’ai tapé mon texte directement à l’ordinateur…

Bref, j’avais peur de reprendre, de ressentir encore ce sentiment très désagréable que j’avais écrit un texte top mais que je n’avais aucunement le droit d’en être fière car j’étais en piteux état. C’est ainsi que La semaine interdite n’a pas bougé d’un iota pendant 3 jours.

Et puis…

Et puis, je m’y suis remise me disant que j’allais être très mal de nombreuses fois car il fallait que j’écrive ce bouquin et que les quelques lecteurs qui me diront « C’était génial ! » me feront oublier tout ça et puis, pure folie, j’écrirai même d’autres livres. J’ai désacralisé l’écriture et j’ai… écrit.

1055 mots pour être exact. Et je peux vous garantir qu’après, j’étais… bien ! Quel bonheur d’écrire un chouette texte (enfin, il me semble) et de pouvoir se féliciter sans avoir pour unique pensée « Je veux dormir 12h de suite« .

Finalement, il y aura des jours où après avoir écrit, je serai mal. Et il y aura ces autres jours. Je ne sais pas vraiment comment j’ai fait aujourd’hui, sans doute je me suis dit « advienne que pourra ». Ces autres jours, j’userai de toutes mes forces pour reproduire ce même instant.

8 thoughts on “Ecrire fait du bien, écrire fait du mal.

  1. Cette fatigue: sans doute, l’énergie dans laquelle on doit puiser sans réserves pour donner le meilleur de soi-même au moment M. Bon pied la route 😉

    1. En plus, on ne s’écoute pas au moment d’écrire. J’écoute mes idées (ou plutôt, elles me dirigent…) mais je n’entends pas mon corps qui me dit sans doute « ohé ralenti ! »
      Bon pied la route à toi aussi ! N’hésite pas à m’en apprendre davantage 😉

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