Ecrire, quand même

On peut se poser la question quand on regarde les articles de ce blog durant ces neuf derniers mois. Entre vide total et avis de lectures, on ne sait plus. Mais c’est bien mon blog personnel d’auteur, celui où je suis censée vous dire mes joies, mes craintes et vous parler de mes projets de manière moins officielle que sur mon site.

Je l’ai crié sur tous les toits : je suis enceinte. Bébé devrait arriver d’ici 2 jours et, c’est vrai, je n’ai pas eu le courage d’écrire. J’y ai pensé mais ne suis pas passée à l’action. J’ai eu des idées, des envies mais, ça doit se voir : j’ai préféré lire à la place. Je n’ai pas chroniqué toutes mes lectures, c’est dommage…

Bref, je vais m’y remettre. Parce qu’il le faut. Je dois écrire quand même. J’ai pensé tout arrêter. Dire à Adrien Poche qu’il était bien mignon mais non merci, que Celle qui accompagne le héros resterait sur sa fin et que mon roman La semaine interdite étoufferait dans sa poussière. Et puis tout ce boulot pas terminé, ça fait mal quand même. Je pense aux heures passées dessus, aux dessins d’Alice Charreton et Auriane Laily, à Damien Wake qui m’a quand même fait l’honneur d’une sublime couverture et à mon Adrien Poche qui, oui, est un pote (imaginaire mais quand même !).

Alors oui, je vais écrire. Quand ? Comment ? A quel rythme ? Je ne sais pas. J’ai eu une pensée stupide : « Si c’est pour écrire 2h par semaine, ça ne vaut pas le coup ! ». Pourquoi penser ça ? Il y a mille choses qui m’intéressent en plus de la vie quotidienne. Je n’aime pas cette idée du « tout ou rien ». C’est une vitesse de croisière que je dois trouver.

Neil Jomunsi en parle très bien dans son dernier article lorsqu’il nous pousse à créer notre propre projet Bradbury. Intégrer le nombre 52 ne sera peut-être pas simple (quoique… 52 lignes ?) mais il a raison. Pas de sprint au programme. Ce qui compte, c’est le marathon en lui même. Tenir. Réaliser petit à petit et pas lâcher son truc pour mettre le reste de l’année à s’en remettre.

Pour tenir, il va tout de même me falloir beaucoup d’aide. La vôtre.

Vous voulez bien ?

4 thoughts on “Ecrire, quand même

  1. Un article tellement vrai ! Si ça te rassure (ou pas !) tu n’es pas forcément la seule dans ce cas.

    Je pense qu’on a tous nos périodes et nos vides quand il s’agit d’écrire. Mais le pire c’est que cette saleté d’envie d’écrire ne s’estompe jamais, même si la motivation n’y est plus depuis des mois.

    Tu arriveras à te remettre à l’écriture, c’est dans tes gènes ! Tu as raison de te dire que même deux heures par semaine valent le coup, car il faut bien commencer quelque part.

    Quoi qu’il en soit, tu as mon soutien et mes félicitations pour cet heureux évènement ! 😉

    1. Merci Pierrick !
      C’est vrai qu’il vaut mieux éviter de rester immobile et écrire, même 2h par semaine, c’est quand même avancer. Progresser par contre, c’est une autre histoire. Il faut muscler son cerveau, sa motivation et rester sérieux dans sa régularité pour y parvenir. Je me dis que 2h par semaine, même pendant 6 mois, ce sera toujours ça. Quand je me remettrais au sport, après mon accouchement, ce sera encore moins que ça 😉 !

  2. Bonjour Charlotte, je suis ravie de lire à nouveau tes articles, jamais j oublierais cette expérience des 1000mots, continue à nous inspirer, superwoman, femme et maman, tout une histoire…
    Pleins de succès à cette vie nouvelle, et à tes livres. Au plaisir

    1. Bonjour Hélène et merci pour ton mot. Je ne savais pas que le Challenge 1000 mots avait marqué quelqu’un comme il m’avait marqué ! C’est avec lui que j’ai terminé Adrien Poche et j’étais très fière. Nous n’étions pas nombreux mais ça nous a permis de rester concentrés et de nous connaître un peu.
      A très bientôt, avec plaisir !

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