Faire couler l’encre

Je n’ai pas écrit ici depuis le 11 juin dernier. C’était avant la mise en ligne de Lolita Triste. Ce texte a été lu plusieurs centaines de fois (téléchargé en tout cas) et les retours sont nombreux et positifs. Une fois offert aux lecteurs, ce texte m’a libéré de quelque chose. A la fin de cette historiette, je vous explique le pourquoi de ce récit. Si j’ai retrouvé la personne que je cherchais ? Non. Je ne cherche plus. Je prends les bons moments de cette période et j’essaie d’accepter les mauvais.  J’ai parfois envie de retourner à cette époque mais pour me retrouver, moi. Me dire que ça ira, que je ne dois pas m’inquiéter. Me dire de quand même revenir vingt ans plus tard, que tout ça n’est pas arrivé pour rien. Que parfois, on cherche quelque chose et ce qui nous attend va bien au-delà.

La vie a beaucoup d’imagination. Peut-être plus que les écrivains. Ou alors, à force de rêver si haut, on finit par recevoir ce dont on avait tant besoin ? Ce qui est certain, c’est que les jours où je fais couler l’encre, je ne verse aucune larme. Au contraire. Une force me possède. L’impression d’avoir un pouvoir. Celui de montrer ce qui est possible, ce qui est envisageable, ce qui fait peur, ce qui fait rire, ce qui fait réfléchir. Le pouvoir de faire voyager et donc de trouver le bonheur. Changer simplement l’angle de vue d’une situation et elle apparaît différemment. Tout noir, tout blanc ? C’est au choix.

Alors, j’écris. Tout. Tout ce qui me passe par la tête et par le cœur. Ça en fait des mots. Parce que ce qui me traîne dans les veines finit par faire sa vie en dehors de moi. C’est un rêve que je suis. Puis, c’est lui qui me cherche. De cette manière, je les réalise tous. Parfois, j’en choisis un. Et je le vis vraiment.

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