J’ai réussi à lire « numérique » (ou l’histoire des haricots verts !)

Il fallait bien que j’y arrive ! Comment proposer un livre en numérique (prochainement Adrien Poche – Un meurtre sans étiquette) si je ne lis jamais en numérique ? Heureusement, après mon cri du coeur sur Facebook où je me plaignais de ne lire que des livres « durs émotionnellement » (Un père idéal de Paul Cleave ou Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan pour ne citer qu’eux) et demandais des livres « plus joyeux », j’ai eu sur ma liseuse un joli livre pour enfants (difficile de faire plus light chez les adultes !) de la part de A.Note. Je me suis régalé ! J’ai oublié que je lisais sur un support différent même s’il s’est rappelé à moi quand, avec une flemme me poussant à rester sous la couette, je me suis dit « chic, je peux prendre des notes directement sur la liseuse ! ». Mais quel bonheur !

Tout n’est pas acquis cependant. Mais bien sûr, Terhi Schram vole à mon secours avec une jolie lecture de son cru (les détails suivront sur un autre article).

Ne m’en voulez pas, adeptes du numérique ! Voici l’anecdote qui m’est revenue à propos de l’habitude à prendre pour lire en numérique : il y a quelques années, j’ai du préparer à des enfants une purée de légumes. La maman m’avait dit que c’était juste à réchauffer, déjà dans la casserole. Je me sers également et là, je découvre que c’était une purée d’haricots verts. La première bouchée a été impossible à avaler. Pourquoi ? Car mon cerveau avait reconnu le goût mais la texture ne correspondait pas avec son souvenir du goût « haricots verts ». Il y a donc eu un problème entre le sens goût et le sens toucher. Les haricots verts sont donc ici la lecture, l’histoire. La texture est donc la liseuse. Mon cerveau se dit « flûte, je sais lire mais décidément, utiliser un autre support que le papier me perturbe. Tout n’est pas perdu cependant car j’ai souvent l’occasion de lire sur des écrans divers… ».

Vous visualisez ? Alors patience, les haricots ne sont pas toujours facile à apprivoiser !

4 thoughts on “J’ai réussi à lire « numérique » (ou l’histoire des haricots verts !)

  1. mdr les « haricots verts » j’aime bien cette métaphore 😉 Dans le même genre, j’ai acheté un « jeu de DS » qui s’intitule « 100 livres de littératures classiques » Lire du Stendhal (décidément je ne sais pas l’écrire sans le correcteur) ou du De Bergerac avec un appareil destiné à faire sautiller le plombier à moustache et salopette rouge, je trouve ça un peu ironique :/

    1. En même temps, les classiques ne peuvent survivre que comme ça : en s’adaptant sans s’abîmer dans le monde moderne. C’est beau ce que je dis hein , lol !

  2. Wow, je n’aurais jamais pu trouver toute seule le lien entre la lecture numérique et les haricots verts sans cette explication inattendue ha ha ha… Mais je vois très bien de quoi il est question. J’ai commencé à lire en continu des romans en format PDF en 2010 (les années d’avant, je préférais quand même tout ce qui était imprimé…), et les livres en format ePUB et Kindle ont alors rejoint mes nouvelles habitudes de lecture dans la foulée. C’est autre chose, c’est vrai, et j’avoue que j’aime toujours avoir un bouquin dans mon sac lorsque je suis dans le métro. Chez moi, je privilégie désormais la lecture numérique, à force d’habitude et d’adaptation. Enfin, tout ça pour finalement te dire que je suis d’accord avec ton anecdote sur les haricots verts 😀

    1. En fait, le souvenir de la purée des haricots verts s’est immédiatement rappelé à moi quand j’ai allumé ma liseuse la toute première fois.
      Dans le métro, j’ai toujours peur de me la faire piquer alors je ne l’emmène plus ! Heureusement, je n’ai que de très courts trajets.
      J’ai compris que je me faisais à la liseuse quand j’ai voulu tourner la page et que j’ai donc refermer ma liseuse… 😉

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