Se faire un carnet d’adresses

C’est sans doute ce qu’il y a de plus essentiel lorsque l’on est indé… émergent ! Je vais commencer par l’une des personnes les plus importantes que vous devez avoir et qui doit certainement manquer à bon nombre d’auteurs quand on lit les critiques faites aux autoédités : un correcteur.

Un correcteur est indispensable à moins d’être soi même un pro en orthographe (mais là encore, un regard extérieur est toujours le bienvenue). Vous pouvez prendre quelqu’un de votre entourage mais pas n’importe qui. Un prof de français par exemple (c’est ce que j’ai fait) ou bien faire le choix d’un correcteur professionnel.

Le souci, c’est qu’ils sont difficiles à trouver ces professionnels. En plus, quand on n’y connait pas grand chose, c’est très facile de se faire avoir. Je vais donc vous présenter une jeune fille qui débute mais qui est professionnelle. J’ai nommée Alexia Prud’homme.

Son parcours ? Après le bac, Alexia s’est dirigé vers la psycho mais s’est aperçu quelques années plus tard que cela ne lui allait plus. Le bon côté des choses, c’est certainement qu’avoir un correcteur sachant parler avec psychologie et doigté est vraiment un bon point ! Aucun auteur n’aime entendre « y’a une faute là » mais si c’est dit correctement, l’auteur l’accepte, la faute est corrigée et trois personnes sont heureuses : l’auteur, le correcteur et… le lecteur ! Donc, je disais qu’Alexia avait quitté la psycho après plusieurs années. Pour aller où ? Et bien, on le sait, il y a du monde en psycho… Il y a aussi beaucoup de monde qui suit la formation du Centre d’Écriture et de Communication accessible au bac+2. Pourtant, si cette formation ne dure qu’une année, elle reste particulièrement difficile. Heureusement pour elle (et pour les auteurs qui bénéficieront de son travail), Alexia est une passionnée et est très tenace. Une autre preuve que de ne pas faire partie de ceux qui abandonnent en court d’année ? Avant, pendant et après sa formation, elle a corrigé des Mémoires dans des sujets variés : histoire et psychologie entre autres. Si certains lui ont confiés leurs Mémoires, des auteurs pourront sans doute faire appel à ses services sans peur.

Connaissez-vous l’association Culture du cœur ? Cette association basée à Arles profite bénévolement des services d’Alexia.

Tout cela pour vous dire qu’en tant qu’auteur émergent, vous avez sans doute des difficultés à vous faire accepter et vous aimeriez que l’on vous donner une chance. Le mieux, c’est de faire appel à une personne dans le même cas que vous : un professionnel qui débute. De plus, si j’ai proposé à Alexia de lui consacrer un article, c’est parce qu’elle m’a semblé sérieuse et douce. Même si elle débute en tant que professionnelle, elle a déjà un solide CV.

N’hésitez pas à la contacter pour davantage de renseignements.

Prix : à la page, en fonction de travail à réaliser, du nombre de signes, etc (soit de 1,90€ à 7€ la page en moyenne, dégressif avec le nombre de pages)… L’idée de corriger un roman lui plaît particulièrement, c’est bon à savoir !

12 thoughts on “Se faire un carnet d’adresses

  1. bonjour,
    je serais heureuse de pouvoir relayer l’information concernant Alexia sur mon blog pour la faire connaitre dans les communautés que je fréquente…mais jamais je n’arriverais à faire un article aussi bien que le tien …comment sans plagier puis je en reprendre une partie et renvoyer par exemple sur ton article ?
    A l’aide…quand on fait de l’auto édition son activité est plus qu’indispensable …
    bonne journée

    1. Bonjour,
      Je suis contente que mon article vous intéresse et j’espère qu’en faisant circuler l’information, Alexia aura plus de retombées.
      Pour ne pas plagier, il suffit de reprendre les infos sur Alexia (études, etc…) en modifiant les phrases… Mais un début de mon article et un lien qui mènerait ici pour lire la suite est bien aussi ;-).

  2. Bien dit, Charlotte… le carnet d’adresses, bien que difficile à constituer est indispensable! Et merci pour la recommandation d’Alexia Prud’homme, je prends note 🙂

    1. On n’insiste jamais assez sur le carnet d’adresse. J’aime beaucoup faire connaître (enfin, contribuer à faire connaître !) de nouveaux talents. On m’a beaucoup aidé, je fais de même :-).

  3. Merci pour cette page et les informations concernant Alexia.
    Je viens de terminer le premier jet de mon thriller et j’espère que nous pourrons travailler ensemble très bientôt. J’espère aussi que j’arriverais à me faire publier, mais ça, c’est une autre histoire lol
    Dans les méandres obscurs de l’Édition, rien n’est joué d’avance.

    1. Si l’on farfouille un peu, on trouve des contacts de confiance et l’on arrive à avancer dans ses projets. Mais c’est vrai que le moment le plus solitaire et le plus important, c’est l’écriture. Bonne chance ! Et attention aux méchants-éditeurs (à compte d’auteur…) !

  4. J’ai écrit des tas de trucs tout au long de ma vie, poèmes, chansons, nouvelles… Mon correcteur était ma prof de maths lorsque j’étais adolescente. J’ai eu la chance de pouvoir évoluer dans un milieu d’enseignants qui donc me lisaient et m’ont toujours encouragée. Je n’ai pas le souvenir que mes fautes aient été soulignées, comme quoi, vous avez bien raison, un correcteur se doit d’être diplomate.
    J’habite entre Arles et Montpellier, j’ai ce privilège de ne pas avoir à travailler, et d’avoir du temps pour moi-même et ceux que j’aime. J’ai mis en ligne un de mes romans sur mon blog, quelques chapitres. Je mets la suite à la demande. J’ignore si c’est une bonne chose… Je ne pense pas que l’écriture et la lecture passionnent les foules sur le net. Je préfère pour ma part avoir un bon pavé dans les mains plutôt qu’un écran froid. J’ai envoyé une fois un de mes romans à Actes Sud à Arles. C’était il y a longtemps, plus de vingt ans maintenant, et je n’ai jamais renouvelé l’expérience, par dépit très certainement. Un monde fermé que celui de l’écriture. Je n’éprouve pas d’amertume du fait de ne pas avoir pas été éditée. Au contraire, je crois que je retire de tout cela, un immense plaisir. Le plaisir d’étonner les gens que je croise en leur chantant une de mes quatre cents chansons ou en leur récitant un poème et par dessus tout le plaisir que je lis sur le visage de ceux de mon entourage qui m’ont lue. Cela n’a pas de prix. Les actes prestigieux ne le sont que par le silence. Ils transpirent par nos mots.
    J’essaierai de vous lire. On vous trouve à la Fnac ?

    1. Merci pour votre visite sur mon blog et pour votre commentaire. Je vois que vous avez un riche passé d’artiste ! Je visiterai plus en profondeur votre blog. J’ai bien aimé les photos de jouets ;-).
      Non, on ne me trouve plus à la Fnac. Uniquement ici pour l’instant (ma boutique est presque prête) : http://www.thebookedition.com/livres-charlotte-boyer-auteur-8386.html ou bien en me les commandant directement à l’adresse info @ charlotteboyer .fr (sans les espaces bien sûr).

  5. Bonjour Charlotte,
    J’essaie de faire du vide au niveau des photos de moi que l’on peut trouver sur le net, aurais-tu la gentillesse d’enlever la photo de ton article s’il te plaît ? Si tu préfères supprimer tout l’article, je le comprends, je suis désormais formatrice de français pour adultes, et la correction n’est plus qu’une activité sporadique.
    Encore merci de cet article, ça m’a fait tout drôle de le relire !
    J’espère que tout va bien,
    Alexia

    1. Bonsoir Alexia,
      Je comprends tout à fait ta démarche. Pour l’article, c’est comme tu veux. Si tu veux, je le supprime. J’enlève la photo déjà et tu me dis. Bravo pour ta nouvelle activité ! Moi ça va. L’écriture n’est plus une grande priorité : métier prenant qui reprend bientôt + ma fille de 2 ans et demi = peu de temps pour ça…
      Charlotte

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