Je ne supporte plus l’autoédition

Stop

Je vous l’avoue : j’en ai ma claque ! J’en ai ras-le-bol d’être associé à ce mode de publication et à 90% de sa population. Je ne supporte plus du tout du tout DU TOUT !

Actuellement, je réfléchis à une refonte totale, à un moyen de publier autrement, de publier mieux. J’en ai marre de devoir ramer, de me faire pomper mon énergie par les réseaux sociaux plein de haine, de teignes et de bras cassés.

Je vous le dis, je ne supporte plus l’autoédition telle que je la vis actuellement.

33 thoughts on “Je ne supporte plus l’autoédition

  1. Sois forte Charlotte, ces passages sont nécessaires hélas… prends du recul, entoure-toi de gens appréciant ce que tu fais, nourris-toi de ces critiques mais sache qu’il y a énormément de jalousie ! Moi, je crois en toi si ça peut un tout petit t’aider : 😀
    gros bisous

  2. Houlà, on sent un ras-le-bol de l’auteur de Adrien Poche. Par quelles mésaventures es-tu passée pour en arriver à un tel agacement ? Certes les réseaux sociaux phagocytent pas mal de temps et occupent parfois des espaces qui devraient plutôt être dédiés à la création mais heureusement, je crois qu’il reste tout de même quelques rencontres qui valent le coup.
    Pour ce qui est du mode d’édition, il est clair qu’il lui reste des défauts fâcheux dont celui d’être associé rapidement à de la production de mauvaise littérature ou à des envies de gains rapides, ce qui je le concède peut ternir l’image des écrits que tu produit.
    As-tu été victime de mauvaise publicité ?

    En bref, j’aime bien tes billets d’humeur et je suis super curieux d’en apprendre plus 🙂

    Bon courage dans la traversé de la tempête.

    1. Merci, ton optimisme me fait l’effet d’un baume au coeur !

      Oui, c’est un tout qui me mine : la difficulté à faire parler de mes livres, les personnes que l’on rencontre et qui finalement ne sont pas dignes de confiance, cette image négative, l’esprit étriqué de certains… Pas de mauvaises pubs (ou alors je ne le sais pas) mais voilà, je voudrais changer ces habitudes dans lesquelles je baigne.

  3. Tu as bien du courage Neil! Charlotte, je te comprends amplement! Comme tu le sais, j’ai arrêté d’écrire il y a plus d’un an et j’ai quitté le monde des auto édités jaloux qui se considèrent comme les écrivains du siècle! Marre de devoir acheter les livres d’autres auto édités (que j’ai souvent trouvé nuls!) pour qu’on achète les miens! Marre de passer des heures sur les réseaux sociaux pour faire la promo. Marre de tenir un blog que personne ne lisait! J’ai tout plaqué et même si ça à été dur, je me sens mieux maintenant!

    1. Voilà Astrid, c’est exactement ça ! Ils se prennent en grande majorité pour les écrivains du siècle et il y a un chantage merdique « tu achètes mon livre et j’achète le tien ! ». Je suis prête à vendre mais pas à lire de la merde non plus en échange !!!!

      Je vais continuer d’écrire mais sans doute utiliser la méthode Neil Thomas : réduire le plus possible ma consommation de réseaux sociaux ainsi que d’autres petites modifications de mon cru !

  4. Navrée de le lire, mais je crois que Neil est de bon conseil, je pense être moi aussi dans cette phase (beaucoup trop longue à mon goût, mais il y a différents paramètres en cause) où « l’écrivain » se met en pause, devient un fantôme, une ombre… Je reste convaincue que quand l’encre coule dans les veines, il y est toujours 🙂 ça reviendra, un jour où l’autre !
    Ceci dit, tu as aussi parfaitement le droit de tenter d’autres moyens d’édition ^_^ tu n’as jamais dit que tu arrêterais d’écrire ! 😉

    1. Le problème, c’est que ce n’est pas le moment d’être un fantôme avec la publication d’Adrien Poche – Un meurtre sans étiquette en mai…
      En tous cas, tu es la première a avoir remarqué que je n’ai pas dit que j’arrêtais d’écrire 😉

  5. Courage Charlotte !!

    Rien à rajouter après l’excellent commentaire de Neil.
    Juste confirmer qu’effectivement il faut prendre du recul sur les louanges et insultes (car si on se réjouit très -trop ? facilement par la première catégorie, on a d’autant plus tendance à être blessé par la deuxième; apprendre de ce qui est constructif (en négatif comme en positif), mais le tri peut s’avérer fastidieux…

    Keep writing !!

    1. « On vit, on apprend », c’est ce que je me dis. Mes ras le bol sont toujours suivi d’une leçon. Neil a beaucoup de succès aujourd’hui !

      Je continue d’écrire ! Et toi ?

      1. Oui oui, je continue, mais c’est vrai que je le fais plus en dilettante pour l’implication dans le fait de faire connaître les futurs écrits, sans doute pour me protéger des désillusions…

        1. Je pense que tu devrais te lancer car finalement on est rarement satisfait à 100%. Pourquoi les mauvaises critiques (potentielles en plus !) devraient te freiner alors que les bonnes (potentielles aussi :-p ) ne te motivent pas ?

  6. Je ne suis pas un spécialiste en auto-édition (publication ;p ) ni auteur. Mais je suis à l’écoute du « flux » est des informations. En tout cas, ne chose est sûre de l’autre côté de l’Atlantique pour les auteurs auto-publiés : LA priorité, c’est d’écrire. Ecrire. Ecrire. Les réseaux sociaux doivent (d’après eux) passer en second plan, l’écriture (puis la publication )des romans suivants faisant de fait automatiquement la « promotion ».

    Certains jugent même au mieux inefficace, et au pire complètement contre-productif les Twitter, Facebook et autre blogs, à ne conserver pour ainsi dire qu’en tant que loisir.

    Mais après, c’est pour un autre marché, avec des conditions toutes différentes.

    Je ne relaie que ce que j’y vois.

    En tout cas, courage !

    1. Plus le temps passe et plus je me rends compte qu’effectivement, tout cela est une perte de temps. Effectivement, « là-dedans », on oublie la création. En plus, tomber dans ce piège me fait rencontrer des gens qui sont en plein dedans et fière d’y être ! Tout ce que je déteste !

      J’ai l’intention de faire traduire mes livres. Peut-être que cela m’aidera à rencontrer et discuter avec des gens qui m’apprendront des choses plutôt qui englue mon cerveau !

      Merci pour tes encouragements !

  7. Je suis assez d’accord avec l’analyse de TheSFReader : j’aime bien l’idée de tracer sa route en écrivant ce que l’on veut écrire, le reste coulant de source. Si reconnaissance il doit y avoir, elle arrivera naturellement.
    Moment leçon à deux euros : il faut savoir rester dans la trace des objectifs que l’on s’est fixé. Mais tu sembles largement capable de mener tes projets à bien (la preuve avec ta « série » des Adrien Poche). Et puis le copinage n’est pas obligé sur les réseaux sociaux. En étant constant dans sa ligne de conduite, on se retrouve assez vite à échanger uniquement avec les gens qui « collent » à notre caractère et ces moments sur le net deviennent des petits moments de loisirs plaisants plutôt que des gros tracas et prises de tête. Bref. Je ne doute pas que tu vas vite t’y retrouver. Disons que tu es certainement comme une sportive qui se trouve en phase de surentraînement. Tu vas bientôt surcompenser après une phase de relâche adéquate et exploser ta productivité/capacité à positiver etc…

    Aller, j’arrête.

    1. Il n’y a pas à dire : tu sais comment me parler !

      J’ai eu un trop plein d’auteurs qui veulent me couler alors je vais me tourner davantage vers les lecteurs (au sens large, pas forcément les miens).

  8. La chose que je vois dans ton analyse, c’est que tu fais un boulot d’éditeur. L’auteur, normalement, ne s’occupe pas de sa promotion. Sauf dans le cas de l’auto-édition, ce qui me pousse à comprendre ton ras-le-bol vis-à-vis de ce miroir aux alouettes. Je discutais récemment avec un imprimeur qui me disait qu’il n’avait jamais vu austant de gens écrire, maintenant que l’impression à bas-coûts s’est démocratisée. Malheureusement, quantité ne veut pas dire qualité, évidemment.
    Concentre-toi sur l’essentiel : l’écriture. Ne t’occupe pas de tes « concurrents ». Pour avoir lu Adrien Poche, je t’assure que c’était un titre de qualité et, avec de l’expérience, tu as tout à fait la capacité d’écrire un grand livre. Développe ta technique d’écriture, confie-toi en des personnes de confiance et ne t’occupe pas des jalousies.

    1. Oui cette double casquette me pèse et empiète bien trop sur l’écriture. Pourtant, sans écrits de qualité, pas de promo !
      Merci beaucoup, tu es la première personne a me faire de tels compliments !! Je tiens tant à ce personnage d’Adrien Poche !

      Je vais suivre ce précieux conseil : développer ma technique d’écriture.

    2. @Jean Marie, sages paroles et sages conseils! Je me permets d’en prendre note et de tâcher de mettre ces précieux conseils en application 😉

  9. Tu me connais depuis le temps, je me fais toujours l’avocat du diable. Alors, voici mes pensées sur le sujet.

    Les réseaux sociaux sont tels qu’ils sont parce que ce sont les gens qui le rendent ainsi. C’est comme l’auto-édition.

    C’est donc à chacun de s’entourer de la bonne audience et des bons « partenaires ». Tu remarqueras que je n’ai pas parlé de perfection. Ca n’existe pas et on fait tous des erreurs (je peux en témoigner dans mon cas lol).

    Je te conseille fortement de te concentrer sur d’autres réseaux sociaux. J’ai trouvé bien du réconfort en Google+ et LinkedIn, par exemple. Il te faut aussi songer à la curation. En bref, il n’y a que la diversification qui fonctionne.

    Fais une pause, prends le temps de réfléchir à tes options et surtout, repose-toi. Regarde Neil, par exemple, qui va faire des interventions dans les écoles pour aider les jeunes à comprendre le métier d’écrivain. C’est une très bonne façon d’attirer un public averti. Je sais que depuis que j’ai commencé à proposer des ateliers, j’ai réussi à vendre beaucoup plus de livres qu’avant.

    Et puis surtout, n’oublie pas une chose. Les médias sociaux, ce n’est pas vraiment fait pour la promo de ses bouquins, c’est fait pour communiquer avec ton public (surtout sur Facebook).

    Tu as du talent, Charlotte. Il faut simplement que tu sois (très) patiente. La concurrence est rude sur Internet. Et comme beaucoup d’artistes indépendants sont imbus de leur personne, on n’est pas prêt d’assister à un changement d’opinion à notre sujet. D’où notre responsabilité d’éduquer le public.

    Ceci dit, je comprends quand même ta frustration. Ce n’est pas facile!

    1. Je crois qu’avant de me pencher sur d’autres réseaux, je vais effectivement faire une pause. J’ai vite oublié que les réseaux sociaux étaient là pour communiquer et non pour promouvoir. C’est aussi une manière de se cacher… Maintenant, j’assume bien plus ce que j’écris et je suis prête (ou presque 😉 ) à rencontrer des lecteurs à l’extérieur.

      Tu es un formidable avocat du diable ! 🙂

      1. Je ne sais pas si je suis un formidable avocat du diable. La seule chose que je sais, c’est que penser ainsi m’a permis de passer outre les grandes frustrations que j’ai vécues. Tu te souviens très certainement que j’étais dans un secteur encore plus difficile que le tien.

        A l’heure actuelle, je crois toujours fortement que les médias sociaux sont la clé du changement. Malheureusement, nous les utilisons encore trop mal.

        En un an, j’ai vu d’énormes différences dans les comportements. Alors, j’ai bon espoir.

        Donc, tout ça pour dire qu’il faut continuer de t’accrocher. 🙂

  10. Bon, j’ai encore une fois l’impression d’arriver après la bataille, mais ta newsletter me permet de tomber sur cet article TERRIFIANT ! :-p

    Je suis bien content de voir qui t’a répondu et comment ils t’ont répondu dans les commentaires. Nel Jomunsi ou Sozuka Sun sont exactement le genre d’écrivains qui me font penser que l’auto-édition pourrait se dépêtrer de son image négative : ce sont des auteurs volontaires, pas prise de tête, talentueux… Bref, à mille lieu des trolls de l’auto-édition !

    Si je puis me permettre, je serai prêt à mettre ma main au feu que c’est l’écriture et non l’auto-édition en tant que telle qui te décourage.

    Car certes, l’auto-édition est pleine de préjugés, de grosses têtes et de caricatures, mais je pense que le fait d’écrire ne serait pas plus facile si tu étais avec un éditeur. A moins de devenir la nouvelle coqueluche de Gallimard, tu devras toujours défendre tes textes presque seule et affronter des égos surdimensionnés. Car ce n’est pas le nom d’un éditeur sur tes couvertures qui va forcément t’aider à vendre ou te faciliter la tâche…

    Quand à l’image de l’auto-édition, elle est caricaturale et te fais partir avec un handicap… Et alors ? Je pense que les lecteurs identifieront bien vite ton profil, et sauront faire la différence entre le poète maudit (et râté) et l’écrivain talentueux et volontaire qui essaie de percer.

    Après ça ne va sûrement pas te garantir la célébrité, mais tu n’as pas moins de chance seule qu’avec un éditeur.

    Il me suffit de voir la couverture de ton dernier Adrien Poche, bien plus attractives que celles de certains éditeurs, pour savoir que tu sais t’entourer des bonnes personnes et que tu fais les choses de manière sérieuse !

    Bref, tout ça pour te dire que ce n’est pas toujours facile d’écrire, encore moins de se vendre, mais que ce n’est pas forcément l’auto-édition qui est en cause.

    Et au passage, j’ai été choqué de lire que certains achetaient des livres d’autres auteurs pour un achat en retour ! Je ne comprends clairement pas l’intérêt d’une démarche si intéressée ! Si des lecteurs doivent acheter votre livre, c’est parce qu’ils le veulent ! Et s’ils ne le veulent pas, continuez ! Écrivez d’autres bouquins ! Prouvez-leur qu’ils ont eut tort de passer à côté de votre premier livre et faites les changer d’avis !

    Bon courage Charlotte ! Ne perds pas espoir ! 😉

    1. Mais c’est fou de recevoir autant de commentaires gentils et encourageants !! Je suis rassurée de voir que je suis suivie par des gens qui n’entrent pas dans la catégorie des « grosses-têtes de l’autoédition ». Vous me redonnez tous confiance !

      Alors oui, écrire n’est pas facile mais ce qui m’aiderait si j’avais un éditeur, c’est qu’il saurait parler de mes livres et aurait presque le devoir de le faire à ma place ! Parce que voilà, je me sens toujours un peu conne quand j’en parle. Pourtant, quand je commence à me « rattraper aux branches », on me dit « mais non, c’est génial ! Il est disponible ? ». C’est donc ça le problème : la peur. La peur de ne pas savoir parler de mes livres et donc de ne pas avoir de lecteurs…

      Je vais faire mes preuves 😉

      Merci à toi !

      1. Je me permets de m’imiscer dans cette conversation. Que tu sois autoéditée ou avec un éditeur traditionnel ne change absolument rien au boulot de promotion qui t’incombe. C’est la même chose.

        Un éditeur ne parlera pas de toi. Ca sera toujours à toi de faire le boulot. 😉

          1. Oui, Albin Michel le fait peut-être pour ses auteurs, parce qu’ils ont beaucoup de moyens… Mais encore ! Sache que la durée de vie d’un livre est très limitée.

            Si un livre se vend mal au départ, ne crois pas qu’Albin Michel va passer des mois à essayer de le défendre !

            Quant aux éditeurs plus modestes, ils ont peu de moyens de promouvoir leurs auteurs et comptent en partie sur eux pour se promouvoir (présence au salon, mobilisation de l’entourage, etc.).

            Précisions ici que je n’ai rien contre les éditeurs, bien au contraire. Seulement à moins d’être déjà un auteur de best-seller, tu devras forcément mettre les mains dans le cambouis !

            Et j’ai beaucoup de mal avec ceux qui se font passer pour des « auteurs chanceux » et rencontrent un succès facile et soudain. Bien souvent, c’est qu’ils reçoivent des coups de pouces de gens influents…

          2. Ah oui le coup du « j’ai eu de la chance », ça me donne envie de distribuer des baffes !
            Ils devraient dire « j’ai eu de la chance d’avoir le nom de mon père ou de connaître Machin Truc ». C’est pareil dans la musique… Grégoire qui a remporté la mise sur MyMajorCompany bossait dans la maison de disque de JJG dont les fils ont créé MMC…

          3. Certes, mais au final, le boulot de promotion, c’est toi qui te le tape (à moins d’être déjà connue et de pouvoir te payer les services d’un agent).

  11. Bonjour, eh bien, ça fait froid dans le dos tout ça, moi qui vient de faire publier mon premier roman en auto édition. Franchement, si on écrit juste pour se faire du blé, il faut arrêter tout de suite. Bien évidemment, ce serait mentir de dire qu’on espère pas en tirer une juste rémunération, pour ma part, juste de quoi vivre, pouvoir écrire et qu’on me foute la paix. Déjà que je cumule 2 emplois, à savoir, électricien et prof de guitare. Peut-être que la bonne promo est de payer un annonceur qui envoie la pub du roman à des journalistes. J’ai déjà payer des frais pour ne pas me taper la mise en page. J’aurais pu m’offrir les services de correcteurs. J’ai vu que certains annonceurs peuvent faire de la promo sur des journaux pendant un an à condition de payer 2500€, Donc, il faut déjà être riche ou bien fou pour risquer de n’avoir que très peu de retour. Pour le moment je vends à mon entourage, je vais faire passer une annonce au journal local, si au moins je récupère les frais engagés ce sera pas mal. Alors, Charlotte, je ne te connais pas et je n’ai pas lu un seul de tes livres, je vais donc aller voir qui est cet Adrien Poche pour te connaître. ne perds pas courage.
    Un auteur en herbe

    1. Notre situation est très étrange et ambivalente. On est partagé entre l’envie d’être beaucoup lu mais pas forcément de gagner de l’argent mais si on ne récupère pas plus que ce l’on a « donné », on est mal. Cette situation est pesante et j’ai, très honnêtement, décidé d’être lue à très petit prix et de ne plus attendre beaucoup à part des avis de lecteurs. Le tout est d’accepter de dépenser pour sa promo et de faire avec ce manque qui aurait pu être utilisé ailleurs. Pas facile…
      Merci de ton page Auteur en Herbe 😉

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