Image par Gerd Altmann de Pixabay

Se dérouiller les neurones

Commençons par une comparaison : vous arrêtez le sport (ou n’avez jamais commencé…). Le jour où vous décidez de vous y remettre (ou de commencer), vous ne vous inscrivez pas au Marathon de Paris immédiatement. Par contre, vous gardez cette idée en tête pour dans quelque temps histoire de vous dépasser.

Reprendre l’écriture en poursuivant mon roman m’est impossible. Je suis rouillée. Je ne trouve pas mes mots. J’ai la flemme intersidérale (djeuns des années 90). J’ai même rapidement mal aux doigts en écrivant ou tapant. Et j’ai les capacités de concentration d’un enfant de 3 ans.

Je sais que je ne vais pas me réveiller un matin avec la force et les capacités de poursuivre l’écriture de mon roman. Par contre, si j’écris un peu tous les jours, ça viendra. Ces dernières années, j’ai plus écrit des listes de courses et des mots dans le carnet de liaison de ma fille que d’histoires. Alors…

Je vais écrire des petites histoires. De toutes petites. Pas forcément pour vous les faire lire. Surtout pour dérouiller mes neurones.

Je me suis inspirée de l’auteur assez génial dans sa catégorie : Neil Jomunsi. Il y a quelques années, il avait entrepris d’écrire une nouvelle par semaine. C’était avec bonheur qu’on pouvait découvrir un texte chaque semaine pendant toute une année. Aujourd’hui encore, ses textes sont sans doute les plus qualitatifs de ma liseuse. Alors bien sûr, mon inspiration s’arrêtera avec l’idée qu’il faut entraîner sa plume pour progresser, qu’il faut prendre le temps mais garder le rythme. Un peu comme le Marathon de Paris (mais en évitant la pollution qui nous détournerait du projet…).

Je vous tiendrai au courant…

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