Chalenge de lecture (1)

Bonjour à tous,

Je profite des vacances pour me rattraper côté lecture et cela me donne l’idée de vous parler de toutes mes lectures à partir de maintenant.

Il y a quelques jours, j’ai décidé de participer à un chalenge de lecture sur Romain Gary mis en place sur le site Delphine’s books. Ne connaissant que très peu cet auteur, je me suis rendu à la médiathèque et ai pris les deux derniers livres disponibles : Chien Blanc et la bio Romain Gary de Frédérique Bona.

Aujourd’hui, je vais donc vous parler de Chien Blanc.

Présentation du livre : Roman publié en 1972, Gallimard, 220 pages.

Chien Blanc - Romain Gary

Résumé : C’était un chien gris avec une verrue comme un grain de beauté sur le côté droit du museau et du poil roussi autour de la truffe qui le faisait ressembler au fumeur invétéré sur l’enseigne du Chien-qui-fume, un bar-tabac à Nice, non loin du lycée de mon enfance.
Il m’observait, la tête légèrement penchée de côté, d’un regard intense et fixe, ce regard des chiens de fourrière qui vous guettent au passage avec un espoir angoissé et insupportable.

Il entra dans mon existence le 17 février 1968 à Beverly Hills, où je venais de rejoindre ma femme Jean Seberg, pendant le tournage d’un film.

Mon avis : Je vais vous le donner en deux temps : l’écriture de Romain Gary puis l’histoire.

Concernant l’écriture en premier lieu, je ne peux vous donner qu’un mot très littéraire : « Wahou ! » Pas de longues phrases pompeuses, pas de mots savants… Des choses simples et bien dites avec beaucoup d’élégance. A coup sûr, je vais lire son œuvre complète.

L’histoire maintenant. Je me demande pourquoi je n’ai jamais vu le nom de Romain Gary dans une seule liste de lectures durant ma scolarité littéraire. En plus de l’élégance de son écriture, l’histoire de Chien Blanc est un véritable cour d’histoire sur cette Amérique traumatisée par la mort de Martin Luther King. La grande époque du cinéma hollywoodien, l’image des vedettes de ce temps perdu sont également décrit avec justesse. Spectateur de ce qui se passe dans cette Amérique dans laquelle il vit mais n’appartient pas, Romain Gary agit tout de même pour sauver ce rêve américain dont il doute pourtant. En pleine guerre du Viêt Nam, la vision du peuple américain est très pertinente.

Pour finir, je dirais que l’avantage avec Romain Gary, c’est qu’il traite tout le monde d’égal à égal. Hommes blancs, noirs, jaunes ou bien animaux domestiques : il dit le vrai les concernant. Un livre qui soulage l’âme des idées reçues.

(Autre billet d’une participante au chalenge)

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