Ma dernière lecture en date est Le tragique destin d’Emily Buckley premier livre d’une collection écrite par Terhi Schram. En sous-titre, nous avons droit à cette petite information : « Une enquête de l’inspecteur Morrissey ». Lecture étant faite, il est temps pour moi de vous donner mon avis.
Je vais le faire en deux temps. Le premier concernera l’éditeur et le second, l’histoire.
Publié aux Éditions Strapontins, j’ai envie de crier au scandale ! De qui se moque-t-on ? Éditeur à compte d’éditeur, les Éditions Strapontins ont de sérieux efforts à faire au niveau de la mise en page ! Comment vendre un livre en tant que professionnel si l’on ne propose pas un travail professionnel ? Des phrases sont coupées en plein milieu et un retour à la ligne casse la lecture, la hauteur du texte n’est pas toujours respectée et pour gâcher un peu plus le tout, la police est des plus minuscules. La maison a donc de gros efforts à faire car il s’agit là du B.A.BA de la publication. Cela enlève vraiment beaucoup au plaisir de la lecture.
Passons maintenant à l’histoire. J’ai aimé un style plus approfondis que dans les livres précédents de Terhi. J’avais lu son tout premier livre et je dois dire que je suis agréablement surprise. Le mystère est là bien que parfois, on se demande s’il y a une véritable enquête ou bien une justification aux faits et gestes des personnages. Les personnages d’ailleurs ne sont peut-être pas assez creusés, ils leur manque un peu de vivant mais par contre, l’inspecteur Morrissey est très sympa. Un brin de Sherlock Holmes peut-être ? Les décors manquent de descriptions quand on sait quelle est leur importance. Parfois, j’ai oublié que l’on se trouvait dans l’Angleterre victorienne.
Je pense qu’il s’agit d’un roman à reprendre, à creuser, à améliorer mais il y a beaucoup de bonnes choses. Cette enquête est originale et malgré ses défauts, la fin nous donne envie d’avoir la suite entre les mains immédiatement après avoir refermé ce premier tome.
Le tragique destin d’Emily Buckley, de Terhi Schram : passez commande.
Merci miss 😉 J’t’envoie un mail de suite !
Hey ! Mais c’est l’une de mes lectures ! Dans l’ensemble, je suis plutôt d’accord avec ta lecture.
Concernant les éditions Strapontins, je suis d’accord pour leur donner une gentille tape sur les doigts et les inciter à faire mieux ! Outre la police d’écriture assez petite (ce que je peux comprendre, plus grand c’est plus de pages, et donc plus cher…) j’ai surtout été dérangé par les alinéas qui font revenir le paragraphe en milieu de pages ! Je dois aussi dire que la couverture aurait également pu mieux mettre le livre en valeur, notamment sur le choix de la police et la disposition des textes.
Au sujet de l’histoire, j’ai partagé les mêmes frustrations que toi : on aimerait en voir plus, on aimerait en savoir plus. Mais ses frustrations existent car ce qu’on lit nous donne justement envie d’en voir plus, preuve que ce n’est pas mauvais du tout ! 🙂
J’aimerai vraiment en lire plus, sur ce qui se passera après cette enquête, mais aussi sur ce qui s’est passé avant !
Nous sommes donc d’accord sur tout. Pour la mise en page, c’est une grosse tape que je mettrais personnellement…
J’hésitais à dire que de ne pas rentrer assez dans les détails était une bonne chose car cela veut dire que Terhi sait dire juste ce qu’il faut pour que l’histoire tienne debout. Seulement, s’agissant d’un roman, il est important de développer.
Oui, c’est tout à fait ça : tout tient debout, mais on en voudrait plus. Je suis toujours méfiant de mon envie d’en savoir plus, car j’ai toujours tendance à en dire trop, à en écrire trop, et je sais que trop écrire est aussi problématique que ne pas écrire assez.
Mais si tu me dis que je ne suis pas le seul à en vouloir plus, c’est que c’est peut-être justifié cette fois-ci !
Terhi, et si tu nous proposais le même en format ebook plus détaillé, ça résout les problème de mise en page et de police d’écriture ! :-p Bon, ok, je me contenterais de la suite !
Bref, je parlerai moi-aussi d’Emily Buckley dans mon blog, je vais m’y mettre d’ici peu ! 🙂
Ce que vous ne savez pas, c’est qu’il s’agit de l’ancienne version. Le livre a été refait depuis.