Même pas midi et j’ai déjà ma dose de Steve Jobs. Oui, il a changé le monde. Heureusement qu’il nous a créé des besoins sinon ça n’aurait pas servi à grand chose. Généralement, je suis plutôt admirative des personnes représentant l’image du rêve américain. Partir de rien et être au sommet : il faut être tenace, malin, intelligent. J’aime connaître les prouesses de Richard Branson et Bill Gates mais bizarrement, Steve Jobs ne m’a jamais attiré plus que ça. Je n’ai rien d’Apple mais je n’ai rien non plus de Virgin. Alors pourquoi le mettre de côté ? Peut-être parce qu’avant que la moitié de la planète se mette à consoler son Mac, on n’hésitait pas à dire que Mister Jobs était loin d’être très aimable. Redoutable en affaire, je comprends. Hautain avec ses employés, beaucoup moins. Quoiqu’il en soit, Steve Jobs est maintenant en paix après nous avoir rappelé que nous sommes, finalement, tous assez égaux face à la maladie.
Ce n’est pas ce genre d’homme qui m’inspire. Après avoir lu les conseils d’écriture de Bernard Werber, j’ai pensé à son paragraphe 5 : « Se trouver un maître ». Là, tout de suite, j’en ai deux : Bernard Werber et Renaud Séchan. L’un est écrivain, l’autre pourrait l’être. Bernard Werber est mon maître en ce qui concerne l’écriture et tout le travail et la vie d’un écrivain. Renaud, c’est plutôt pour la vie en général. Le quotidien, les combats pour un monde meilleur et rappeler que « les enfants, les baleines, la Terre et l’eau » méritent une attention toute particulière.
Mais il y a d’autres personnes très inspirantes : le Dalaï Lama, Mère Thérésa, L’Abbé Pierre, Coluche… J’ai peur : n’y a-t-il personne de moins de 45 ans qui pourrait m’inspirer ? N’y aura-t-il plus personne pour poursuivre leur travail ?
A moins que l’on s’y mette tous… Qui veut faire partie des élèves qui ne dépassent pas leurs maîtres mais qui tentent de se rapprocher d’eux ?