Vous l’avez remarqué : j’ai disparu de ce blog depuis le 1er avril. Comme il n’y a que mes lecteurs qui comptent (lecteurs de mes livres, lecteurs de mon blog si je dois les différencier, je ne sais pas), je n’ai pas eu envie d’écrire pour ne rien dire.
Ce matin, j’ai eu l’inspiration pour ce billet et je ne veux pas empêcher ma plume de s’exprimer. Les saisons et l’écriture donc.
Je suis un auteur de l’hiver. Quand je produis le plus, c’est souvent en cette saison. En automne aussi, à la limite. La chaleur m’écrase vite, c’est peut-être pour cette raison que je suis moins productive. Mais cette année, j’ai envie que ça change. Je veux écrire toute l’année et non attendre qu’il fasse froid, que tout le monde soit cloîtré chez soi pour me sentir en paix.
Avec un thé fumant, la lumière d’une lampe et le calme à l’extérieur, je suis dans les conditions idéales pour écrire. Mais maintenant ? Nous avons tous attendu (espéré ?) le printemps et maintenant qu’il est là (enfin, j’espère !), il faut que trouve ce qui me convient.
Le thé fumant ? Pourquoi pas. Je garde ! Je pense que je n’ai pas trop le choix de toute manière. Je suis une accro de la théine. En plein été, quand je bois du thé, je me sens comme Adès, le dieu des Enfers dans Hercule, le dessin animé. Vous savez, l’affreux zozo qui a des flammes à la place des cheveux… Bref, je m’égare. Ensuite, il y a le brouhaha extérieur. Est-ce que je peux ignorer ces gens qui discutent sur un banc ? Et ces enfants qui courent en hurlant leur joie de jouer au loup ou au foot ? Il s’agit peut-être de le dompter. Ce sera surement plus simplement que mon brouhaha intérieur !
Je me vois déjà écrivant dans un parc, le monde s’agitant autour de moi mais dans un silence que je suis seule à percevoir. Comment on appelle ça déjà ?
Ah oui, l’utopie !
Ça commence bien…
Un thé à toutes heures, à toutes saisons et le crayon juste à côté au cas où, une belle utopie à portée de main ^^ !
Ça paraît si facile dit comme ça. Je vais essayer 😉
Wow! Mon rêve: pouvoir écrire dans un silence que je suis seule à percevoir… Eh oui, le problème du brouhaha extérieur…! Préservons notre voix intérieure!
Quant au thé fumant, il me suit, lui aussi, durant toute saison! 🙂
Oui je pense à toi quand il fait chaud à Lyon et que je veux un thé. Je me dis « Allez, Laura, elle ose elle ! ». Mais j’ai ma petite voix qui me dit « Oui mais elle est barjote, elle vit à Rio où les gens sont poussés par les fesses dans le métro !! » :-p
C’est vrai que mon contexte à moi est particulier (rires)! Par contre, bonne nouvelle: je repars à Petrópolis dans un mois, où l’automne paraît d’ores et déjà bien entamé, et là-bas, crois-moi, le thé et tout ce qui tient chaud y est toujours de saison (ainsi que le fait d’écrire près de la cheminée avec une bonne couverture, si, si!)! Je sens que je ferai moins la maline avec 25°C en moins… Mais quand je grelotterai, je penserai: « Je me gèle les pattes, mais j’ai au moins Charlotte, l’Europe, la Sibérie et le Groënland qui me comprennent, la solidarité est sans frontières! » 😉