Résumé : Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré.
Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même.
Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle.
Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.
Mon avis : Je ne connaissais Alexandre Jardin qu’à travers son compte Twitter positif, bienveillant et humain. J’ai donc eu envie de lire l’un de ses romans. J’ai choisi celui-ci à cause de son titre. Je dois avouer que ce livre m’a beaucoup partagée. Je le trouve à la fois magnifique et… ennuyeux. L’écriture d’Alexandre Jardin est sublime. Un vrai poète ! La vie de sa mère est un roman et elle en mérite un, c’est certain. Mais cette forme, où les anecdotes constituent chacune un chapitre m’a un peu déstabilisé. Ce livre est authentique et est plus un hommage, il me semble, qu’un roman destiné à un large publique. Et pourtant ! Cette femme mérite d’être connue, ne serait-ce que pour toutes celles et tout ceux qui vivent avec une liberté bridée. C’est l’écriture incroyable d’Alexandre Jardin et la liberté totale de sa mère qui font de ce livre, une belle pépite (peut-être un peu inaccessible).