Résumé : » Maman est morte, je suis maman, voilà, c’est simple, c’est aussi simple que ça, c’est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c’est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c’est là qu’elle est, c’est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu’elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d’enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. «
Mon avis : Il faut avoir les nerfs bien accrochés car l’histoire est vraiment dure émotionnellement. Le résumé, est, comme je trouve souvent, à mille lieux du contenu principal du livre. Une grande partie de l’histoire traite de la maladie qui emporte peu à peu sa mère ainsi que de leur vie passée ensemble durant l’enfance de la narratrice. Au niveau de l’écriture, ce n’est pas du grand art (ce n’est pas grave) mais parfois un peu simpliste (plus dérangeant). Heureusement, l’histoire est forte. Trop forte. Je ne me suis pas ennuyée mais pas divertie pour autant. Une fois le livre refermé, j’étais soulagée. Un peu comme tous les personnages du livre qui peuvent, au point final, enfin avancer…