La semaine dernière, j’ai reçu une critique (mauvaise mais très constructive) de mon recueil de nouvelles Trois cents secondes. Et alors que je sais pertinemment que cette personne a raison sur certains points, je me sens perdue aujourd’hui face à mon roman. Je me demande si je suis capable de fournir un bon roman à mes lecteurs, d’être à la hauteur de cette tâche et si je ne fais pas tout cela pour rien. J’ai parfois l’impression d’être une opportuniste dans ce milieu, que le temps des « oh » et des « ah » est révolu et que mes lecteurs sont passés à autre chose. Bien sûr, arrêter l’écriture de La semaine interdite m’ait déjà venu à l’esprit mais je ne peux pas non plus. Laisser mes personnages dans une telle situation m’est impossible et puis, jeter un manuscrit de tant de pages est insultant pour ces heures passées à l’écrire.
Le doute est normal. Mais le doute est long.
Qu’est-ce qui te fait reporter cette critique sur ton roman? Est-ce que les points négatifs que cette personne a soulevé se retrouvent dans La semaine interdite? Si c’est le cas, il me semble au contraire que c’est l’occasion de te remotiver et de t’améliorer!
Un roman, c’est long et difficile ; l’exercice est très différent de l’écriture d’une nouvelle, donc c’est normal que tu sois dépaysée! Accroche-toi!
Je pense que les problèmes soulevés sont propres à mon écriture mais je remonte la pente et sais que ces critiques vont m’aider. Merci Alice de ton passage 🙂
Comme je te comprends…. ô que oui mais tiens bon Charlotte, tiens bon ! Après la pluie vient….
Le plus dur, ce n’est pas la première fois, je trouve que c’est ce qui arrive après !
Et tu es un connaisseur dans ce monde littéraire des embûches et des plaisirs. Merci Neil 🙂
« On conquiert à force de persévérance » G. Matheson
Bonjour Charlotte,
J’espère que ce n’est pas ma critique qui te fais douter.
Soit sûre qu’elle n’a pas été faite dans le but de te mettre des bâtons dans les roues, mais bel et bien pour te donner de quoi agrémenter ton écriture pour tes futures publications. Je ne veux donc pas te décourager. C’est d’ailleurs pour cette raison que je reste à ta disposition pour la moindre question, en restant le plus objectif possible.
Avant tout, écrire est personnel, c’est pour soi plus que pour les autres. Il serait donc insultant POUR TOI d’arrêter d’écrire, parce que comme tu l’as dit, il s’agit d’heures importantes de travail. Dans chacun de nos écris, il y a une partie de nous qui y est inscrit, voilà pourquoi les critiques nous prennent autant aux tripes. Mais il faut savoir aller par-delà pour profiter pleinement de ce qu’on nous offre et apporter un matériel à notre travail.
Rassure-toi donc, je veux simplement te donner les outils nécessaires qui, à mon sens (en tant que lectrice) sont importants pour améliorer tes nouvelles et permettre d’amasser un plus grand lectorat. Après, libre à toi de prendre et de laisser ce qui t’intéresse dans ce que je te dirais.
Mais je t’interdis de baisser les bras. Pour toi, pour tes lecteurs, tu n’as pas le droit.
Le doute est normal et sain. 😉 Même si parfois bien long en effet… Bon courage ! Je te souhaite d’y trouver un nouveau souffle.
Ça me rassure car si j’étais trop sûre de moi, je serais sans doute en manque de baffes 😉