Ne plus se saborder

Intro de l'article d'Envie d'écrire
Intro de l’article sur Envie d’écrire

J’ai lu cet article : « Ecrire sans se saborder » sur Envie d’écrire il y a quelques jours et depuis, il me hante. Faut dire que je me reconnais dans chaque point ! On ne se moque pas : je reconnais certains d’entre vous aussi !!

J’ai décidé de reprendre chacun des points et de trouver une solution. On y va ?

1) Perdre son temps à chercher « le secret »

Je ne cherche pas le « le secret » mais j’adore savoir comment les autres font ! Que ce soit les livres de Ray Bradbury, les DVD de Bernard Werber, les péripéties de Neil Thomas et les quantités astronomiques de mots écrits par Terhi Schram, j’adore voir ce qu’il se passe chez le voisin ! Horreur des horreurs au pays des commères : je fais ça pour tout dans la vie ! Ce n’est pas pour copier. C’est juste pour savoir. J’ai longtemps voulu être journaliste faut dire…

La solution ? Franchement, j’aime tellement savoir comment ça se passe ailleurs que je ne me vois pas arrêter. Agir d’abord pour moi et aller voir ce qui se passe chez vous ensuite, ça suffira vous croyez ?

2) Etre obsédé par un manuscrit

Pas de refus car pas d’envoi de La Semaine Interdite. Mais franchement, j’y pense tout le temps ! Faudrait peut-être que je me replonge dedans ou que je passe à autre chose (temporairement), non ?
La solution ? Terminer Celle qui accompagne le héros. Mon plus petit manuscrit obsédant.

3) Se focaliser sur le début… aux dépens de la fin

C’est ce que je vis avec La Semaine Interdite. Franchement, le début est top de chez top. Vu le temps que j’y ai passé, il peut ceci-dit ! Faudrait peut-être clore l’histoire non ? Si je vous dis que ça fait un an que je suis à deux chapitres du mot « fin », vous m’en voulez ?

La solution ? La honte de l’avouer ici devrait m’aider à passer à l’action…

4) Procrastiner et avoir peur du succès

Alors ça, c’est tout moi ! La preuve en est de Celle qui accompagne le héros qui est mon idée la plus « originale » et que je traîne depuis… cinq ans (!!!) et d’Adrien Poche qui devrait en être à sa septième affaire mais qui glandouille au fin fond de mon cerveau.

La solution ? J’attends vos idées mais un planning d’écriture et une promesse d’échafaud si je manque à mon devoir, c’est faisable ?

5) Se livrer à la critique

Je ne poste jamais de critiques négatives sur les livres (oops, peut-être que Sur la route de Kerouac s’est pris quelques raclées dans mes jeunes années…). Sur les éditeurs non plus (enfin, je ne crois pas). Je n’ai jamais dit à Albin Michel que la taille des caractères et des marges sur les livres d’Amélie Nothomb sont parfois exag… Chut tais-toi Charlotte ! Bon par contre, je dis du bien aux Editions Héloïse d’Ormesson sur Twitter mais bon, elles donnent matières à faire des compliments aussi !

La solution ? Uniquement parler de moua ?

6) Ne pas faire de l’écriture une priorité
Oui faudrait peut-être que je passe à la vitesse supérieure…
La solution ? Si je change les 5 points précédents, ça devrait décoincer le 6ème, non ?

7) Ne pas avoir de vie hors de l’écriture

Ah, je me suis trompée : le 7ème point ne me concerne pas. J’ai une vie bien remplie à côté de l’écriture, plein d’idées à foison 14h/24 (j’ai besoin de 10h de sommeil).

La solution ? Faire une place plus grande à l’écriture… Même pas besoin de vous demander une autre solution…

Voilà, j’attends vos avis, vos solutions mais aussi que vous me disiez où est-ce que vous vous retrouvez ! On en parle dans les commentaires ? Je veux savoir comment ça se passe pour vous… !

2 thoughts on “Ne plus se saborder

  1. Quantités astronomiques, c’est vite dit 😀 Et puis, ce qu’écrit l’un ne peut pas l’être par l’autre. Trouve-toi un rythme qui convienne à ta vie en dehors de l’écriture (moi je n’en ai pas).

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