Je ne suis pas la seule à revenir sur mon texte. Il y a mon correcteur et mes bêta-lecteurs. Juste pour eux, ça fait environ quatre. Moi, environ trois fois. Donc ça fait sept. Quand même… Ce n’est pas ma partie préférée mais elle est essentielle. Le pire, c’est quand on se rend compte qu’il y a un coquille que personne n’a vu et qu’un lecteur nous fait remarquer. Pourtant, revenir trois fois sur son texte, c’est rude. On lit de plus en plus et l’on n’a pas forcément les yeux en face des trous au bout d’un certain temps. Finalement, j’ai décidé qu’entre chaque relecture que je fais seule, je fais une pause d’au moins une semaine. Prendre du recul : je n’ai rien trouvé de plus efficace.
[A suivre : Q27 : Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?]
D’autant plus que c’est assez difficile de repérer ses propres fautes (mis à part les fautes d’inattention !), et que certaines fautes sont six discrètes que même plusieurs personnes ne les voient pas !
Tu as de la chance d’avoir une armée pour t’épauler ! 😉
C’est vrai que je m’en sors mieux pour repérer les fautes des autres ;-).
Mon armée n’a pas été facile à créer. Quatre ans que je bosse sur la partie « auteur » de ma vie. Maintenant, je ne m’en passe plus !
Moi, j’arrête de me relire quand je suis satisfaite de mon texte! Pas très objectif et pas très pro mais tant pis!
Je trouve au contraire que c’est très bien ! Je fais pareil en plus donc je ne vais pas te dire que c’est une mauvaise idée. Rien de pire que de ne pas réussir à achever son texte car on est trop perfectionniste.
Je me relis au moins cinq fois avant de faire une grosse pause. Ensuite, j’ajoute une ou deux relectures supplémentaires. Et généralement, j’ai une copine qui est relectrice professionnelle qui passe derrière si jamais je ne suis pas sûre.
Comme pour plein de choses, ce qui compte est donc la qualité et non la quantité :-).
À quelques reprises (puis je passe la main), mais en m’imposant des pauses entre les lectures, pour l’effet de recul.
On fonctionne de la même manière. C’est d’ailleurs ce que l’on nous a appris à l’école non ? Après une dictée, on se relit, on attend 5 minutes, on se relit et hop, au prof !