La question complète est : « Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ? »
J’écris « porte ouverte ». En fait, dans un soucis de faciliter son travail, j’envoie par chapitre mon roman en cours, La semaine interdite, à mon correcteur. Je ne voudrais pas le décourager en lui envoyant deux cents pages d’un coup ! Mais finalement, il est l’une des rares personnes à avoir droit de découvrir avant tout le monde le texte. Je le montre aussi à mon fiancé qui a le bon œil pour repérer des phrases maladroites.
Avant, je montrais tout, tout de suite. Ça n’a pas eu d’effets néfastes sur les ventes car mes amis sont gentils : même s’ils connaissent l’histoire, ils achètent mes livres (heyhey !). Par contre, il n’y a plus l’effet de surprise, ni pour eux, ni pour moi. Eux, ont mon livre mais sont moins pressés de le lire, n’ont pas l’excitation habituelle quand on commence un livre. Moi, je n’attends pas fébrilement leur avis.
Je pense donc avoir trouvé le juste milieu.
[A suivre : Q25 : Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?]
Porte mi-ouverte pour moi! Et avoir l’avis de professionnels du milieu m’aide à me recadrer et me concentrer sur l’essentiel. Surtout quand on est un auteur au cerveau en hyperactivité 😀
Mais est-ce que ces personnes écrivent dans le même genre ? J’essaie de trouver des auteurs très différents pour ma part afin de ne pas confondre les plumes et d’éviter les « moi je fais comme ça… ».