Alors que la France, l’Europe et le reste du monde tremblent avec le Coronavirus et que notre cher pays se trouve au stade 2 (celui qui consiste à voir au loin ce qui te pend au nez…), je suis au stade 0 de l’écriture. Deux semaines de vacances scolaires c’est l’équivalent d’une grosse coupure de l’énergie créatrice en fait. J’ai noté une seule chose : « retrouver dvd mystérieux de la médiathèque ». On est loin d’un roman à suspense.
J’en reviens toujours à ce fameux état recherché et nécessaire pour écrire. Du calme, du temps et la tête seulement prise par mes histoires fictives. Cet état s’appelle également « le Paradis sur Terre ». Quand vous n’avez pas d’enfant, vous avez déjà des heures de liberté devant vous. Les personnes qui n’ont pas d’enfant s’insurgent ? On s’en moque. Ceux qui savent… savent. Donc.
Le Coronavirus va surement se faire un malin plaisir à prendre ses quartiers dans notre beau pays pour un certain temps, sans possibilité de retraite et me renvoyer directement à mon statut de femme au foyer. Je le dis sans amertume. Juste avec une pointe de frustration d’écrivaine (je m’y résous… Écrivaine, en vain.). Comment libérer du temps alors ? Du temps dans ma tête qui va, forcément, donner une belle dose d’énergie à mes soirées ? En coupant internet. Que va-t-il donc rester ?
Du calme, de l’amour, le temps qui passe doucement au contact de ma fille, des livres, des films, de la musique, des paysages, des rires.
Au revoir aux « Madame moi je sais tout », au nombre de morts du Coronavirus comme on annonce les médailles aux J.O (ce n’est pas de moi), à Polansky, à ceux qui veulent de la sécurité avant tout et des frontières bien fermées, à la retraite (ça fait un moment qu’on peut lui dire au revoir à celle-là !), aux bruits des réseaux sociaux (ndlr -> :poop: ).
On s’appelle ? Non, je plaisante !