Résumé : S’il fallait décrire Juliette en un seul mot, transparente serait sans nul doute le bon. Oui, c’est ça, transparente. Depuis qu’elle est toute petite Juliette a toujours fait ce que l’on attendait d’elle. Pour ne pas déplaire, pour ne pas décevoir. Mettant de côté ses rêves et celle qu’elle est vraiment. Résultat, à 30 ans, elle mène une vie sans relief et ennuyeuse au possible. Une vie dans laquelle choisir entre lasagne et sushi est un événement. Pourtant, elle se sent de plus en plus à l’étroit dans cette vie, dans cette peau. Elle a envie de crier qu’elle n’est pas cette fille sans personnalité. Elle a envie d’aborder celui qu’elle croise tous les jours dans son immeuble. Pour lui dire qu’il lui plait. Et par dessus tout, elle a envie d’enfin réaliser son rêve, celui de devenir écrivain. Il n’est jamais trop tard pour devenir soi. C’est ce que va découvrir Juliette au détour d’un merci, un merci de trop. Même si elle est loin d’imaginer ce qui va en découler !
Mon avis : Je ne suis pas du tout habituée à lire des comédies romantiques, ce n’est pas du tout ma tasse de thé (bien plus au cinéma par contre). J’avais besoin de lire quelque chose de léger après deux romans de Douglas Kennedy à la suite (ICI et LÀ). Bon alors que dire ? Je ne suis pas du tout réconciliée avec ce genre en littérature mais l’écriture est fluide et j’ai adoré l’humour de Carène. Oui, c’est ce que j’ai préféré. C’est un premier roman, ça se sent sans être handicapant. C’est juste « gnan-gnan » comme il faut (l’humour, justement, a satisfait la cynique en moi) pour passer du bon temps sur sa serviette cet été. Je pense que je vais lire le nouveau roman de Carène (Tu as promis que tu vivrais pour moi) pour voir comment son écriture a évolué et pour me remettre de ma prochaine lecture.