Résumé : «Vous avez exprimé le souhait d’intervenir en milieu carcéral en tant que visiteur de prison. Il fronce les sourcils. C’est marqué visiteur mais ça vaut pareil pour les femmes, tranche-t-il. Vous ne chercherez pas à dissimuler des propos ou des agissements antérieurs qui, par leur nature subversive, prouveraient que vous êtes susceptible. Il lève des yeux n’exprimant rien, des yeux de truite morte. Je ne comprends pas bien ce que, dit-il, semblant demander de l’aide au calendrier scotché à la porte du bureau. Ah d’accord, dit-il, ça continue après. Qui, par leur nature subversive, prouveraient que vous êtes susceptible de troubler l’ordre au sein des établissements pénitentiaires.»
Mon avis : Un OVNI parmi les romans de ma bibliothèque. Pour être franche, je l’ai acheté pour 3 raisons (j’achète habituellement, sauf pour de rares auteurs, mes livres en Poche) : l’éditeur (Héloïse d’Ormesson, éditrice de Tatiana de Rosnay), le nom de famille de l’auteure (de Turckheim, j’adore Charlotte) et bien sûr, l’histoire de cette femme qui veut être une Sainte, pense mériter d’être canoniser et croit faire un bien incroyable autour d’elle (j’aime tout ce qui parle de gentillesse, de faire le bien autour de soi). Finalement, je n’ai pas retrouvé ces 3 raisons mais j’ai découvert une histoire complètement décalée, folle qui, malgré l’ennui qu’a provoqué chez moi la construction des phrases, m’a fait tenir jusqu’au fin mot de tout ça. Alors j’ai lu des critiques très sévères sur ce livre et d’autres qui l’adulaient. Je suis entre les deux. Je pense que la lecture d’un deuxième écrit d’Emilie de Turckheim sera nécessaire. J’ai aimé sa plume. Quant à Héloïse d’Ormesson, elle a le mérite de publier des choses différentes de beaucoup de maisons d’édition. Avec Une sainte, j’ai voyagé en dehors de ma zone de confort et ce n’était pas désagréable.