Résumé : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
Mon avis : Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas plongé dans un classique ! Cette lecture était inédite et je découvre l’auteur Ray Bradbury par la même occasion. Motivée par Neil Jomunsi et son « Projet Bradbury« , je me suis dirigé vers ce titre les yeux fermés. Le résultat est là : un pur plaisir de lecture ! Cette histoire des années 50 passe comme une lettre à la Poste ! On y croit, on n’imagine sans aucun problème chaque scène. Alors aujourd’hui, c’est de la science-fiction mais dans les années 50, c’est une image du Maccarthysme. Un vrai bijou intemporel en somme ! L’écriture est très fluide, très accessible. Je regrette de n’avoir jamais lu un Bradbury au collègue ou au lycée. Certes, on me parlait de Fahrenheit 451 mais bon, entre Molière, Balzac et Malarmé, il aurait eu sa place et m’aurait remonté le moral face à toutes les lectures obligatoires et souvent déprimantes de ma scolarité.
Lecture faite pour le plaisir et pour l’évenement sur Facebook « Un mois, un classique : octobre«
J’étais certaine que ce livre te plairait, il n’a jamais laissé personne indifférent ! Par contre, moi, je l’ai découvert lorsque j’étais au collège et depuis, régulièrement, je le reprends et le savoure à nouveau.