Honnêtement, je ne les ai pas encore vu ! Mais vous lecteurs, si vous les avez repérés, dites-les moi !
Cependant, j’ai un problème… Si la plupart des auteurs ont peur de la page blanche (je l’ai vécu qu’une fois et c’était pénible mais j’ai fait autre chose en me disant que j’aurais le temps d’écrire plus tard), pour moi, le pire moment, c’est de m’y mettre ! Je peux tourner autour de ma page pendant… une semaine ! Voir plus ! L’écriture me fatigue. Quand je suis dans mon histoire, j’y suis bien. Mais lorsque j’y entre ou en ressort, c’est presque douloureux ! Fatigant et douloureux : ça vous donne envie d’écrire ?
[A suivre Q14 : 14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?]
Attendre une semaine avant d’écrire, c’est pire que la page blanche ! Dis moi, tu décris peu cette difficulté à reprendre l’écriture, c’est un problème de fatigue, de flemme, ou vraiment une douleur inexpliquée ? D’où te viens cette douleur ? Une peur de mal écrire, ou de trop se livrer ?
Bon, ça fait un peu psy toutes ces questions, mais c’est simplement car je n’ai jamais entendu parler de ce genre de problèmes pour un écrivain.
J’ai déjà entendu parler d’un cas similaire au mien. Je ne sais pas tellement à quoi c’est dû. Il y a un « passage », un moment où je vais me sentir mal physiquement avant de rentrer dans mon histoire. Je pense que c’est psychologique. Ne plus contrôler la réalité pour s’occuper de la fiction… C’est difficile à expliquer. Ça n’arrive pas à chaque fois mais presque. Par contre, si j’écris tous les jours, au bout du troisième, la sensation s’en va. J’ai pris une habitude et hop, j’écris avec plaisir !
Et bien ! Plutôt dommage de devoir souffrir pour écrire. Moi, j’ai plus l’effet inverse : quand je quitte l’écriture après avoir fait un long passage qui m’a satisfait, j’ai un peu de mal à « revenir à la réalité »…
Par contre, quand j’ai du mal à écrire, c’est plus par manque de courage qu’autre chose ! :-s
Merci pour ta réponse !
Je précise que c’est le nirvana quand j’écris hein ;-).
Je pense que cette douleur d’une chose à écrire, à libérée. Quand j’aurais trouvé, je le saurais. En attendant, on va éviter de jouer au psy lol.
Comment ça se passe quand tu as du mal à revenir à la réalité ? Tu planes ou tu as besoin de t’isoler des autres, etc… ?
Un peu les deux ! Je plane ET j’ai besoin de m’isoler ! 🙂
A moins que je n’aie vraiment terminé tout un passage et que je juge avoir bien écrit, je reste toujours un peu dans l’histoire. Si on me parle, je reste plutôt évasif, à moitié en train de penser encore au déroulement, je reste un peu aspiré par le roman, je réfléchis à la suite…
Enfin, sauf quand j’ai du mal à trouver l’inspiration, et à ce moment c’est moi qui me force à rester concentré sur le récit pour inventer la suite !
Vivre avec un auteur n’est donc vraiment pas facile 😉
La difficulté de s’y mettre, beaucoup la vivent, mais peu osent l’avouer (parce qu’il y a souvent un peu de culpabilité: comment ne pas avoir de courage ou avoir peur de faire quelque chose que l’on dit tant aimer?). Écrire, c’est aussi s’exposer, et cela n’est pas forcément drôle tous les jours. C’est un travail, certains jours on se traîne jusqu’au bureau, parce que l’on voit déjà la tâche que cela représentera et ce que cela nous en coûtera ou pourra nous coûter, c’est normal, je pense.
Ce n’est pas un tic proprement dit, mais selon les jours, un cheveu dans la soupe!
Ah merci Laura ! C’est exactement ça ! Et puis, je suis aussi trop pressée : je peux passer de longues heures à imaginer mon livre terminé, mon bébé entre mes mains… sauf qu’il faut l’écrire !! lol