Questionnaire pour les écrivains de fiction (partie 2)

Je recherchais un petit questionnaire de Proust mais dédié aux écrivains et, de lien en lien, j’ai trouvé un questionnaire très intéressant qui va me permettre de me replonger dans mes anciens écrits et peut-être vous donner envie d’en savoir plus et de me lire.

Il s’agit d’un questionnaire pour les écrivains de fiction trouvé sur le site d’Elodie Agnesotti et qui se compose de trois parties : VOS HISTOIRES, VOS PERSONNAGES, VOS SCENES.

Retrouvez la première partie ICI.

Voici la deuxième partie : MES PERSONNAGES :

Celui que vous aimez le plus ?
Adrien Poche, assurément ! J’adore mon inspecteur gaffeur mais si intelligent. De manière générale, j’aime bien les gens qui n’ont pas l’air de ce qu’ils sont, surtout s’ils sont martyrisés par les autres et la société. J’aime l’idée de celui qui ferme le clapet de toutes les personnes présentes dans une pièce.

Celui que vous aimez détester ?
Louis Dawkins III, le maire diabolique de Catary City dans Celle qui accompagne le héros. Il a eu le choix d’être bon ou mauvais et consciemment a choisi le mauvais côté. Il assume totalement. On peut donc le détester sans se dire « Oui, il a fait ça mais… ».

Celui que vous écrivez le plus facilement ?
Une personnage qui marche. Je ne sais pas pourquoi. Ou si, sans doute parce que je marche beaucoup et que l’inspiration ne me vient que dans ces moments-là. La route, les chemins, la marche, la conduite, le mouvement qui peut tout faire changer en une seconde. J’adore !

Celui qui vous donne les plus de fil à retordre ?
Un personnage qui pleure sur son sort. J’en fais des Caliméro têtes à claques.

Votre meilleur protagoniste ?
Cathy McDouglas qui est vraiment celle qui accompagne le héros. Toutes les femmes en une. Mon premier personnage féminin qui ne vient pas de ma propre personnalité.

Votre meilleur méchant ?
Sergueï, un homme de main russe dans Celle qui accompagne le héros. Il se situe entre Jean-Claude Van Damme et Chuck Norris mais version jumeau maléfique. Le gars se relève toujours et du moment qu’il n’a pas de dialogue, il fait peur. Beaucoup de muscles, la haine et un cerveau atrophié.

Votre couple préféré ?
Célèste et Hugo dans Trois cents secondes. C’est l’histoire d’un premier rendez-vous. Ils y vont avec l’envie de plaire à l’autre sans le besoin de jouer un rôle. Je n’ai rien inventé, j’ai mélangé les heures, les prénoms et les lieux et j’ai raconté mon premier rendez-vous avec mon mari.

Votre meilleure histoire d’amour ?
A toi de voir dans A jamais et de tout temps. La passion, les cœurs brisés, les chansons tristes, on adore les histoires d’amour qui finissent mal du moment que ce n’est pas à nous que ça arrive.

Celui que vous avez tué avec regret ?
Peut-être le garçon dans A toi de voir. J’aurais peut-être dû le terroriser jusqu’à ce qu’il fasse pipi dans son pantalon ?

Celui que vous avez renoncé à tuer ?
Arthur McDouglas, le père dans Celle qui accompagne le héros. Je voulais une histoire où seuls les vilains meurent et où les gentils vivent heureux pour toujours.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*