Je le crie sur tous les toits des réseaux sociaux en ce moment : Celle qui accompagne le héros sera disponible à partir du 24 octobre prochain, sur Amazon. J’ai énormément travaillé sur ce livre et je continue maintenant qu’il est achevé en en parlant autour de moi. Il faut bien le vendre, il ne s’agit pas d’ajouter un titre dans l’immense bibliothèque d’Amazon pour qu’il se noie sous la vague géante qu’est l’auto-édition. Cependant, il m’a fallu demander de l’aide et même accepter des propositions alors que je voulais tout faire seule, « pour la gloire », comme dirait l’autre. La gloire, c’est bien beau mais ça ne sert à rien. L’esprit d’équipe, être fier à plusieurs, c’est ça qui fait la magie de la chose.
Quand La Boîte à tetruC m’a contacté, je me suis dit que j’avais quand même beaucoup de chance. Vous connaissez ce dicton qui dit que vous récoltez ce que vous semez ? Au milieu de ce brouhaha incessant, des mauvaises nouvelles et des gens qui font la tête (souvent à juste titre), j’ai eu envie d’écrire pour faire du bien. Je crois profondément en l’utilité des artistes et il est simple de clouer le bec à ceux qui m’ont dit « Démissionner d’un cdi pour un… passe-temps, franchement ? ». Imaginez simplement un monde sans musique, sans film, sans peinture, sans photo, sans livre et sans les yeux de François Busnel (pardon je m’égare !) et vous comprendrez l’utilité publique des artistes. Les artistes donc, font partie d’une catégorie de personnes pour qui la bienveillance est au cœur même de leur création. Sans l’envie de faire du bien, il n’y a rien. Dans cette catégorie, se trouve également des personnes comme Séverine Foray-Curtet.
Collectionneuse de burn-out, elle a compris que les nombreuses années à venir ne pourraient pas ressembler aux dernières écoulées. Sous le regard de ses deux filles, elle s’est relevée et, à la manière d’une artiste, a créé un monde dans lequel la bienveillance, l’entraide et la qualité seraient au centre des préoccupations. Ce monde s’appelle La Boîte à tetruC. Rencontre avec une idéaliste qui ne connait que trop bien le réel.
Quand est née La Boite à tetruC ? Et pourquoi ce nom ?
L’idée est née à l’automne 2018 quand j’étais aux portes de mon 3e burn-out professionnel. J’ai reçu mon décompte de la retraite, il me restait 28.75ans à travailler, il était hors de question que je les passe dans un tel contexte de mal-être. Je voulais faire quelque chose qui me motive réellement pour ces presque 30 ans à venir. De plus j’ai réalisé que je n’étais guère inspirante pour mes filles. J’ai donc décidé de quitter le salariat et de tenter l’aventure en indépendante afin de travailler selon mes valeurs et mes envies profondes.
Pour l’histoire du nom je garde un peu de suspense car un article doit arriver prochainement pour raconter l’histoire de La Boîte à tetruC. Petit indice : boîte à outils et… mais où est la majuscule ?
Quel est ton parcours ?
J’ai un DUT de Commerce et un DEUG IUP Métiers des Arts et de la Culture. J’avais pour projet de créer, promouvoir et animer des événements culturels. La réalité économique m’a fait quitter ce secteur et j’ai exercé le métier d’assistante polyvalente dans de nombreuses entreprises, dans le secteur du commerce international et de l’informatique.
Assistante commerciale, administrative, gestion, direction, communication, j’ai navigué au fil des opportunités et des ras-le-bol. N’ayant jamais réussi en 14 ans d’expérience à trouver une entreprise ni un poste qui puisse convenir à mon profil, mes valeurs, mes aspirations j’ai préféré créer mon entreprise afin de pouvoir trouver des partenaires partageant les mêmes valeurs, les mêmes objectifs, les mêmes aspirations que moi.
Quand on regarde les différents services que tu proposes, on se dit que tu aimes faire une chose que beaucoup n’aime pas : la paperasse. As-tu l’âme d’une sauveuse ?
Je n’aime pas faire la paperasse. Mes nombreux cartons de papiers en tous genres entassés dans la garage en attestent. En revanche j’aime venir en aide. J’aime l’idée de permettre aux autres entrepreneurs de faire le métier qu’ils aiment et qu’ils ont choisi (j’espère) en toute sérénité et sans avoir à gérer les contraintes administratives inhérentes au statut de chef.fe d’entreprise. Permettre aux autres d’atteindre leur plein potentiel et réaliser leur mission en toute sérénité. Et lorsqu’on trouve des entrepreneurs en phase avec nous, avec qui les échanges sont simples et naturels, oui, la paperasse devient accessoire et un prétexte pour tisser une relation de travail forte et inspirante. Même lorsqu’il s’agit d’archivage ! Mais c’est vrai que j’ai souvent entendu à mon sujet « arrête de jouer les Robin des Bois »
La Boite à TetruC s’adresse à des PME. Une volonté d’aider ceux qui font le choix de l’indépendance ?
La Boîte à tetruC s’adresse principalement aux entrepreneurs, artisans et professions libérales. Des personnes seules qui doivent gérer à la fois leur activité, la gestion administrative, commerciale, la communication. ET leur quotidien personnel et familial. Beaucoup de choses à faire pour une seule personne.
J’accompagne également des personnes qui se lancent dans l’entrepreneuriat en les aidant à construire leur projet, établir les outils de prospective pour avoir une idée de leurs objectifs et contraintes financiers pour démarrer plus sereinement.
Je peux également intervenir ponctuellement dans une structure plus importante pour une mission de remplacement ou d’aide à une surcharge d’activité temporaire.
L’objectif de La Boîte à tetruC est d’aider des entrepreneurs en exercice et en devenir à pouvoir vivre de leur métier en toute sérénité. Je ne prends aucune décision pour eux, je les aide à avoir tous les outils et toutes les données entre leurs mains pour les prendre eux-mêmes. Nous sommes tellement nombreux à ne plus nous retrouver dans le salariat, à y être malheureux et ne pas pouvoir nous réaliser ni exploiter notre potentiel que l’entrepreneuriat me paraît être une des solutions à ce problème. Je fais partie d’un réseau de coworking local où la quasi-totalité des membres a quitté le salariat pour exercer à leur compte soit dans leur métier d’origine soit dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Tous sans exception manifestent un besoin de retourner à l’essentiel, avec des relations beaucoup plus saines et sereines avec leurs contemporains. Nous avons besoin d’authenticité et de simplicité ce qui est de plus ne plus compliqué dans le salariat actuel.
En gros la mission de La Boîte à tetruC est de construire un monde du travail des Bisounours ^^’
Tu m’as aidé dans la correction de ma nouvelle. Un nouveau service en vue pour La Boite à tetruC à destination des auteurs ou même des maisons d’édition ?
En effet j’avais déjà cette idée. Corriger des manuscrits, des rapports de stage, des thèses ou autres documents rédigés pour lesquels leurs auteurs ont besoin d’un œil extérieur et bienveillant. Une façon d’utiliser une de mes particularités cognitives 😊. Je dois réfléchir à la manière de proposer ce service et comment le promouvoir. Je n’avais pas pensé à m’adresser directement aux maisons d’édition, merci pour l’idée 😉
J’ai également d’autres pistes dans le domaine artistique. Une professeur de danse, chorégraphe, créatrice d’une compagnie pourrait avoir besoin de La Boîte à tetruC pour gérer administrativement la structure, trouver des dates pour le spectacle, etc.
Un photographe qui souhaite monter sa structure et exposer. Une artiste peintre qui rêve de sortir ses toiles de ses cartons. Et d’autres.
Revenir au secteur culturel qui m’était si cher à mes débuts.
L’avantage de La Boîte à tetruC c’est que ses outils sont adaptables à tous, toutes les professions, tous les projets donc je ne risque pas de m’ennuyer (contrairement au salariat). A moi de trouver des missions innovantes pour ne jamais être dans la routine. Et des partenaires qui ne seront pas effrayés par le tetruC en plus 😉
Visitez le site
https://www.laboiteatetruc.fr et n’hésitez pas à contacter Séverine pour vos projets ! Merci encore à elle ainsi qu’à tous ceux qui ont mis « la main à la pâte » !