NaNoWriMo : j’hésite

Nous sommes déjà mi-octobre et chaque personne s’adonnant à cette folie qu’est l’écriture y pense : le NaNoWriMo approche. Du 1er au 30 novembre, il s’agira d’écrire 50 000 mots (1666 mots/jour en moyenne). Le résultat devrait être un (court) roman.

Je viens de peaufiner une nouvelle de 75 pages, 10 000 mots. Ce que je sais, c’est qu’en écrivant 50 000 mots en 30 jours, je vais tartiner des pages de très très mauvaises qualités qu’il serait interdit d’appeler « roman ». De plus, le texte long (je ne me précipite pas à l’appeler roman…) que j’ai en tête a besoin de plus de préparation (plan, fiches personnages, plans des lieux etc…). La seconde moitié du mois d’octobre ne sera pas suffisant pour cela (et ce seront les vacances scolaires…).

Cependant, je peux m’atteler à une tâche différente. En combien de temps écrit-on 1666 mots (de qualité) ? En 2h ? En 4? Et si je m’obligeais à me dépasser ? A écrire plus longtemps (au bout d’1h30, j’ai le cerveau qui disjoncte) ? Autre idée : écrire 1666 mots mais sur différents projets : la masterclass de Bernard Werber que j’avais mis de côté le temps des corrections de Celle qui accompagne le héros ? Ou justement la préparation de mon histoire longue (plans et compagnie) ? Ce ne serait pas un vrai NaNo mais je me demande s’il est adapté à tous dans sa présentation originale.

Ecrire 50 000 mots, c’est se couper des autres. « Chéri, va voir ailleurs si j’y suis et emmène le chat et la gosse s’il te plaît ! Revenez en décembre ! ». C’est tout le contraire de ce que je veux faire. J’en ai terminé avec l’image de l’artiste torturé, plein de malheurs et dont le sang sert d’encre. Je m’inspire de ce que je vois chez les autres, ailleurs. Je veux écrire quand je suis déjà seule et profiter du monde quand il est avec moi. C’est, et je l’ai remarqué, la formule magique pour écrire et faire venir mes mots jusqu’à vous.

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