Pas grand chose et je dois dire que mon coup de pied aux fesses annoncé dans mon article précédent a été complètement oublié !
Ce soir, je voudrais vous parler de deux choses cependant…
1) J’arrive à la fin du premier jet d’Adrien Poche et c’est très étrange que de finir un livre. Bon, il n’est pas complètement terminé et il y a encore le deuxième jet, les corrections, etc… mais tout de même ! Je n’avais rien terminé depuis mars 2011 avec la première aventure d’Adrien Poche et j’avais (presque) oublié la sensation que cela procure ! Je suis excitée à l’idée de vous faire découvrir ce nouveau petit trésor et aussi un peu inquiète mais je n’y pense pas trop de peur d’assécher ma plume à nouveau.
2) Qui a un emploi autre que celui de l’écriture ici ? Je recherche désespérément un peu d’échange avec des gens qui, comme moi, travaille. Je travaille à temps partiel mais je n’écris pas autant d’heures que je passe à mon travail. Il faut dire que j’aime tellement mon travail que je découvre d’ailleurs encore (changement de carrière…) que je m’instruis beaucoup sur celui-ci en vue de progresser. Je m’y donne à fond et j’avoue qu’en rentrant chez moi, je veux simplement me détendre, discuter avec des proches, manger de bons petits plats. Pour moi, écrire me demande de lâcher une pression. Que ce soit après avoir travaillé ou fait le ménage ou même après une balade, j’ai besoin d’une « pause », d’un « rien-du-tout » pour ensuite avoir la tête à l’écriture. Ceci-dit, malgré la difficulté d’organisation et d’énergie que demande l’association écriture/emploi, je dois dire que je n’échangerais pas ma place. Changer d’air, voir du monde me permet ensuite d’être toute à l’écriture et de renouveler mon imagination, de varier mes histoires. Je veux divertir et non ennuyer sur la durée.
Je travaille également mais à temps complet ; de plus, comme je suis en banlieue et que mon travail se trouve en plein Paris, j’ai un peu plus d’une heure de trajet, deux fois par jour… Autant te dire que quand je rentre, je n’ai pas le courage de me mettre à écrire!
Néanmoins j’ai toujours mon cahier et mes stylos dans mon sac, donc j’écris dans le train, de même que c’est là que je lis… Généralement c’est lecture le matin et écriture le soir. En rentrant à la maison, il m’arrive rarement d’écrire ou de lire car comme je ne rentre qu’à 19h, je ne vois pas mon homme de la journée… Donc le soir, c’est série télé en amoureux, bien souvent.
J’avoue que moi aussi, j’ai besoin de voir autre chose, je ne pourrais pas passer ma journée chez moi à ne faire qu’écrire, je deviendrais vite chèvre!
Ah merci Alice ! Je suis heureuse de voir que je ne suis pas un ovni !! Et je t’assure que le soir, mon couple fait le tien 😉
Hé bien bizarrement, j’ai beaucoup de mal à écrire quand je n’ai pas… ma dose de travail, de pression, de…stress ? et donc ce besoin de… décompresser en écrivant. De plus en plus, travail et écriture vont de pair ! L’auteur ne remplace pas l’hôtelière, non, elles se complètent, si l’une est « passive » l’autre est carrément « inexistante » : c’est limite flippant 😀 !
Ou alors, c’est une longue, longue mauvaise passe, et là ce serait encore plus triste 🙁
Tu vois, je vis la même chose ! Quand j’étais au chômage, je n’ai pas écrit 1 ligne (ou juste 1) ! Je n’ai jamais autant écrit depuis que je travaille. C’est, je pense, un signe que notre travail « alimentaire » nous plaît et nous épanouie ! Ouf !