Je recherchais un petit questionnaire de Proust mais dédié aux écrivains et, de lien en lien, j’ai trouvé un questionnaire très intéressant qui va me permettre de me replonger dans mes anciens écrits et peut-être vous donner envie d’en savoir plus et de me lire.
Il s’agit d’un questionnaire pour les écrivains de fiction trouvé sur le site d’Elodie Agnesotti et qui se compose de trois parties : VOS HISTOIRES, VOS PERSONNAGES, VOS SCENES.
Voici la première partie : MES HISTOIRES :
La première que vous ayez entreprise ?
J’ai un vague souvenir de hérisson qui traversait le jardin d’une riche famille mais je devais avoir 7 ou 8 ans. La première vraie fiction entreprise a été A toi de voir. Une nouvelle qui a eu un rôle cathartique.
La première que vous ayez terminée (ou la plus avancée) ?
A toi de voir. Je l’ai terminé complètement épuisée mais libérée et un peu fière.
Celle sur laquelle vous travaillez en ce moment ?
J’ai plusieurs projets plus ou moins entamés. Deux projets de non fiction, une fiction bien avancée et une fiction à l’ébauche.
Celle que vous écrirez un jour ?
Une saga familiale
Celle que vous avez abandonnée ?
Mon premier roman. De la science-fiction écrite en pleine période Bernard Werber (deux années à ne lire que lui)
Celle que vous reprendrez un jour ?
Ce roman justement. Son titre est La semaine interdite. Je sais qu’il ne manque que quelques lignes mais aussi une énorme correction qui me décourage un peu.
Celle qui a vous pris le plus de temps à écrire ?
Celle qui accompagne le héros. Plusieurs scènes ont trois ou quatre versions. De la plus enfantine à la plus dérangeante. Et elle a trois fins aussi.
Celle qui a vous pris le moins de temps à écrire ?
A toi de voir. Une nuit.
Celle dont vous avez le plus honte ?
Déjà vu. C’est une suite d’A toi de voir. J’avais encore un peu de rancœur semble-t-il. Néanmoins, l’expérience m’a appris que plus l’histoire colle à notre vie sans le filtre de la fiction qui s’adresse à tous, et moins c’est une réussite.
Celle dont vous êtes la plus fière ?
Mémoire vive. Une nouvelle de mon recueil Trois cents secondes. J’ai inventé un autre destin pour un ami proche qui ne se remettait pas de sa rupture. Inventer un autre possible est le pouvoir magique des écrivains. Je sais que cette nouvelle l’a aidé à traverser ce moment et j’en suis heureuse.
A SUIVRE…